Peindre le paysage pour mieux le regarder.

Isabelle Merlet peint sa Provence, ce “haut pays” dont parle Jean Giono, les sentiers de traverse, les routes méconnues, les écoles buissonnières, les horizons qui basculent, les aveuglantes découpures de la Provence sèche où le tachisme et la matière sur la toile lui permettent d’atténuer les profondeurs au profit du plan, de dresser à plat le paysage comme l’ont fait bien avant elle les Nabis avec cette dimension particulière qui tient à la simplification et à la stridence de la distribution des tons. L’émerveillement nous emmène en voyage, cette façon royale, magnifique de liberté, de se mettre en route comme l’écrit Stendhal. Ni trop près, ni trop loin, juste à bonne distance, Isabelle Merlet prend les couleurs au mot, les laisse sortir au grand air, partage leur enthousiasme, leur fait confiance, les yeux grand ouverts. Leçons de couleurs, leçons de chose, ces fantaisies Provençales ont le regard du flâneur, cette gastronomie de l’oeil où la beauté, la netteté et la légèreté des lignes de fuite sont là, disponibles, celles qui permettent aux paysages, aux fleurs et aux hommes de s’étonner d’appartenir au même monde et de ne jamais s’en lasser, cette idée de mouvement où ces échappées belles deviennent promesse de beauté.

C’est ce qu’on appelle l’enchantement.




Alain-Ducasse

Je suis le travail d’Isabelle Merlet depuis des années et ne cesse de m’émerveiller devant ses tableaux. Elle interprète la Provence que j’aime, chaleureuse et colorée dont elle rend magistralement la lumière particulière.

Alain Ducasse

La Provence engendrée par Isabelle Merlet n’est pas abstraite. C’est un langage personnel plein de chaleur et de couleurs. C’est le reflet de son propre émerveillement face à la lumière qui l’entoure.

Sylvie Giono
Sylvie-Giono

Magnan

Avec une témérité extraordinaire, Isabelle Merlet a relevé le défi de peindre la Provence en utilisant la lumière de Van Gogh.

Pierre Magnan

Isabelle Merlet nous passionne, car elle est passionnée, habitée par ses paysages intérieurs. Couteaux à la main, elle traque ses démons, elle enivre les couleurs, saoûle les paysages et nous sortons ivres de lumière dans les odeurs fortes et la chaleur de la Provence.

René Frégni
fregny